Lourd pour le budget : La France expulse ses contribuables et les remplace par des "réfugiés"


Ils pèsent 10% des recettes fiscales (7 milliards d'euros)
Un trou énorme dans la caisse
On constate une véritable hémorragie depuis quelques années. À Bercy, on tente de la minimiser. Mais les chiffres sont sans équivoque. En 2011, parmi ceux qui ont des revenus supérieurs à 300.000 euros par an (les plus riches), on avait recensé 251 départs. En 2013, ils étaient 659. La tendance n'a pas faibli depuis deux ans, selon les fiscalistes.
C'est lourd pour le budget de l'État. Cette population des plus riches ne représente qu'un contribuable sur 1.000, mais ils pèsent 10% des recettes fiscales (7 milliards d'euros). À chaque fois que l'un d'eux s'en va, c'est un trou énorme dans la caisse.

Casse-tête à Bercy : arrivée de réfugiés = sortie de contribuables
...Faut les comprendre, aussi, à Bercy… Ce rapport, donc, concerne les familles françaises en route pour l’exil. Des « réfugiés fiscaux », en quelque sorte. Des gens, pourtant, qui « ne fuient pas toujours l’impôt ». Tout cela est légal, tient-on à préciser. En effet, « il ne s’agit pas d’évasion fiscale », mais de départs très officiels vers des lieux plus propices à l’entreprise individuelle et collective. En effet, la première catégorie d’exilé, « la grosse masse », est constituée des « cadres de grandes entreprises et les jeunes très diplômés ». Précisément, chiffres du ministère à l’appui : « Les trois quarts des exilés fiscaux actuels ont moins de 40 ans. » En général célibataires et surdiplômés. Ce sont les « High-po », les jeunes à potentiel élevé pour qui l’on a banqué l’école gratuite et obligatoire, souvent aussi les grandes écoles, et qui vont voir ailleurs s’ils ont une autre perspective que le chômage national. Destination favorite : Londres et l’Asie. Là où le monde regarde devant et pas derrière lui.
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